
Petit florilège de réponses pour commencer : un diamant (Antoine, 5 ans), un volcan (Manon, 6 ans et demi), un atome (Malidjaï, 6 ans)…
Une bactérie ou un virus ?
Rapidement, on est parti dans le monde du tout petit. D’abord du côté des bactéries (Luna 36 ans, Nolan et Lukas 7 et 8 ans, Lisa 25 ans…). Béatrice (51 ans) pense à un macrophage et Alexouille suggère pour sa part que ça serait « une bactérie découverte dans le tombeau de Toutânkhamon ».

Puis actualité oblige, l’idée de virus est apparue (Loïse et Zoé 7 ans, Excol 56 ans) et Tim (7 ans) ont pensé au… Coronavirus ! Et c’est vrai qu’on avait choisi la photo parce qu’il y ressemble un peu…
Une graine ou un fruit ?

Nous quittons les virus pour revenir dans le vivant et nous rapprocher de la solution avec les végétaux avec l’idée d’une graine fossile (Jack on the Road Again, Lola 9 ans) et Rafi (10 ans) qui propose un fossile de corossol. Nous ne sommes probablement pas les seuls à découvrir ce qu’est le corossol pour l’occasion (merci Rafi !) : ce fruit (du corossolier) est consommé dans plusieurs régions du monde, notamment au Brésil, en Guinée, à l’Île Maurice ou encore à la Réunion.
Un grain de pollen !

Ici divers types de pollens (fausses couleurs). Photo Wikipedia : Dartmouth Electron Microscope Facility, Dartmouth College
En fait il s’agit d’un pollen ! Le premier a nous avoir envoyé la réponse est JuleB (2 ans) ! Stéfanie (44 ans), Cécie (43 ans), Julien (42 ans), Nicole (49 ans), Marylou et patrick (14 et 44 ans) confirment, ainsi que Julia (15 ans), Pernelle & Kerian (41 et 11 ans), SilasTheRed (26 ans) et « Moi » (16 ans) qui précisent que ces pollens permettent aux archéologues de connaître la végétation à une époque du passé. Jérôme (48 ans) est plus précis encore : « C’est un grain de pollen de pissenlit Taraxacum alpinum » et Telma (53 ans) de compléter : « L’étude des grains de pollens (palynologie) [permet] aux archéologues de décrire un environnement ou les mises en cultures sur un site ».
La palynologie pour reconstituer les environnements passés
Il s’agissait bien d’un pollen de pissenlit. L’étude des pollens est une science qu’on appelle la palynologie. En étudiant les pollens dans un site archéologique on peut reconstituer la végétation et son histoire. Armé d’un microscope on peut reconnaître les différentes espèces de végétaux à la forme de leurs pollens. Si vous retrouvez peu de pollens d’arbres et beaucoup de pollens d’herbacées vous fouillez un site d’une période froide, perdu dans la steppe. Si vous retrouvez des pollens de chênes, noisetiers et autres votre site était proche d’une forêt tempérée. Enfin, les nombreux pollens de céréales vous indiquerons la présence de champs cultivés…
La suite, l’INRAP vous la raconte très bien dans cette petite vidéo…
Beaucoup d’entre vous nous ont parlé des pratiques funéraires et c’est vrai : l’étude des pollens dans certaines sépultures permet de reconstituer les offrandes funéraires. C’est le cas de Shanidar au Kurdistan Irakien ou une tombe d’un Homme de Neandertal a livré des pollens de fleurs : offrandes funéraires vieille de plus de 50 000 ans ?
La liste complète des archéodéfis :
#1 : Premier jour…
#2 : Dans 10 000 ans
#3 : Vieux meubles
#4 : Objet mystère…
#5, animaux préhistoriques
#6 : un tour en Egypte
#7 : Qui suis-je ?
#8 : nous les singes…
#9 : des extraterrestres ?
#10 : mais qu’est-ce que c’est que ça ?
#11 : Que fait-il ?
#12 : C’est beau, mais c’est quoi ?
#13 : Une fresque mystère
# 14 – Lucy, mémé ou cousine ?
# 15 – Drôle d’objet
#16 : Qui suis-je ?
#17 : Musique !
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One Reply to “Archéodéfis #1 : la réponse”